Toi qui en donne ,
Toi qui nous façonne,
Et qui nous laisse sur la gréve ?
Ailleurs as-tu un vrai plaisir ?
Assouvis-tu tes désirs ?
Un, deux, trois petits tours,
Et jamais pour toujours ?
Comme tout apôtre,
Je ne suis pas meilleure
Que les autres,
Mais je donne tout mon cœur,
D’ailleurs c’est peut-être
Ce qui te fait peur,
Car en fragile ÊTRE,
Torpeur si trop d’heures…..
Tu voudrais faire croire au définitif,
A la vie, à la mort,
Alors qu’après si je mords
A l’hameçon, que du fictif !
Et pourtant
Tu es toujours là, en moi,
Bien incrusté en émois
Pour tout le temps.