Rivage

Rivage

L’immensité dorée de la grève ourlée par l’écume

Donne aux âmes la notion d’éternité

Ce long ruban sablonneux, arpenté par le vent

Qui caresse les dunes et la criste-marine

laisse des volutes de poussières alcalines.

Le bruit des rouleaux qui se brisent

Rythmé par une houle ondulante

Au tempo lancinant d’un rondeau aquatique

Vient humecter le sable blanc

De leurs larmes aux saveurs océanes.

Les traces de pas marquent la présence

De l’homme venu se perdre, au milieu

De ces horizons sans fin, pour lui sans but

Présence éphémère, aussitôt effacées

Par la vague, porteuse d’oubli.

Le vent chante la beauté de cette immensité

Le cri des oiseaux de mer accompagne

Le promeneur dans un parfait contre-chant

Et donne à ce paysage une ambiance

Que nos coeurs ne peuvent plus entendre.

Autres articles