Dans le cadre de la journée internationale des droits des femmes, Mirtha Alcaraz Dahhani, chef de chœur et professeur de chant d’origine argentine, a brillamment organisé un concert poétique avec plusieurs chœurs de femmes qu’elle dirige elle-même , sous l’égide de la Maison des Citoyens(ennes) du Monde.
En première partie, se sont succédés des textes lus par Thérèse Auclair, cofondatrice de l’ancienne maison des femmes du quartier du Hédas de Pau : les sons, cas de figure, pourtant c’est facile, des chœurs de femmes (Armila, Pyrénéa, la chorale du Lavedan), des femmes de chœurs mixtes (Rythm’à Pau, Artiguelout’en Chœur, les Voix du Labeda, la Chorale Edelweiss)et des instrumentistes(la violoniste Emilie Saint-Blancat, et la harpiste Yasmin El Kadiri).
Les chœurs et les instrumentistes ont interprété les œuvres suivantes :
Agnus Dei (extrait de la messe modale de Jehan Alain)
Ave Maria (Gaetano Donizetti)
Tebe poiem (Bortnianski)
La méditation de Thaïs- Massenet(violon solo)
Ose Shalom bimromav (adaptation D. Heredia)
Duerme negrito (berceuse cubaine)
Extraits de Ceremony of Carols- B.Britten:
Welcome
There is no rose
Interlude (harpe solo)
Hymn to the water( Gustav Holst-extrait)
Allons danser (Plettener)
Final avec toutes les participantes : Boyero (mélodie sud américaine).
En deuxième partie, Maria Fernanda Ruette, chanteuse, auteure-compositrice d’origine vénézuélienne, nous a proposé avec « Ellas » des portraits de femmes issues de la richesse des chants de la tradition vénézuélienne : la paysanne au petit matin, la femme en fugue, la femme enceinte du vent, la femme papillon, la brodeuse, la lune, la savane, la petite cerise, la folle, la sage-femme-sorcière, la grand-mère, la danseuse, la voyageuse. Cette chanteuse à la voix merveilleuse s’accompagne d’un cuatro, instrument à quatre cordes typique des llanos.
Au total, une soirée très agréable où la femme a été mise en valeur sous toutes ses facettes , la voix, le charme, les musiques du monde, la finesse de l’interprétation au violon et à la harpe .