Les voiles blanches
Posées sur la mer diaphane
Epinglées sur la toile
Eclairent les coques.
Le soleil joue de ses rayons
Où le creux de la vague
Entré en lui-même
Devient ombre.
L’aquillon gonfle les voilures
Les mats se dressent
Fiers de leur résistance
S’épanche le zéphyr.
En traits noirs
Volent en V les oiseaux
Compagnons de voyage
Chante le vent.
© Krystin Vesterälen – 05 août 2017