Sur mon île, douceur et tendresse te seront offertes
Les étendues de prairies y sont toujours bien vertes
Tu pourras flâner dans une kyrielle de jardins en fleurs
Te détendre et y respirer une myriade de senteurs
Tu pourras entendre et voir les oiseaux siffleurs
Qui de leurs chants égayent les saules pleureurs
Sur mon île j’ai soustrait le sel de la mer
Que les larmes ne soient jamais plus amères
Que jamais plus elles ne déchirent de douleurs
Que celles versées soient douces de bonheur
Sur mon île un soleil victorieux brille de mille feux
Dans un ciel azur où dansent nuages moutonneux
Aux aurores j’écris sur des feuilles de bananiers
Avec des cendres bleutées en guise d’encrier
L’âme pure, dans toutes ces lettres
J”y écris l’amour mon seul baromètre
Sur mon île un sable jaune d’or
S’y trouve le plus beau trésor
Il n’y a pas un soupçon de galère
Pas même sur le quai de l’embarcadère
Il est juste pourvu d’une barque
Quand de mon nuage je débarque…
Stéphanie Hébert