O comme j’aime la nature!
Qu’importe les saisons, de sa parure,
Elle me capture et me murmure,
L’unité entre elle et toutes ses créatures,
Grimper dans un arbre et sur une courbure,
Juste s’asseoir et le temps perd sa droiture,
Les yeux plongeant au sol et sentir les nervures,
Qui énergisent les cimes dans le ciel azur,
Dans tes chemins je retrouve ma vraie nature,
Celle oubliée, trop longtemps donnée en pâture,
D’une civilisation qui nous caricatures,
En une série de chiffres qui nous démesures,
A n’être plus que marionnettes d’ossatures,
Qui marchent à coté de ses chaussures,
Perdu dans le labyrinthe des moulures,
Où le haut monde de leurs impostures,
Manipulent, transfigurent avec désinvolture,
Mais doucement le vent tourne de bonne augure,
Où des consciences s’éveilles vers l’ouverture,
Pour des changements d’envergures,
Toutes ces créatures de leurs blessures,
De leurs écorchures et fêlures,
De leurs déchirures et usures,
De leurs cassures, on apprivoisés l’obscure,
Dans leur royaumes, elles ont bannît la censure,
Et arbore la plus belle monture,
Cette lumière d’enluminure,
Avec la plus noble armure, l’amour pur!
O comme j’aime la nature,
Fouler la terre et la verdure,
Mon regard affamé de cette nourriture,
Dans tes chemins je retrouve ma vraie nature,
Cette énergie qui déverrouille les serrures,
A son rythme, à son allure,
Embrasse mon cœur comme signature,
Depuis toujours j’en porte la gravure,
Il suffit juste d’en comprendre la lecture,
Pour vibrer de lumière et d’ amour pur,
Où Chaque masque empreinté se casse la figure,
Pour s’adapter à un monde qui sent le cyanure,
Oh Dame Nature, quelle sacré pointure!
Stéphanie Hébert