Muse divagante.

 La très chère me dardait,
 Narquoise me regardait,
 La candeur de ses cils
 Sur ses courbures intimes.

 Elle tenait sur sa main
 L’ovale de son visage.
 Nonchalante mais vivace, 
 Mon espiègle indolente.

 Ses lèvres restaient closes,
 Son décolleté, profond,
 Et je la regardais,
 Une invite à mes sens.

 Derrière elle, un mirage,
 Une cascade de désirs.
 Le destin tend les cartes
 Et le carreau soupire.

 Les arbres du jardin
 Aspirent à la hauteur
 Mais laisse-moi glaner
   Les oranges de ton cœur.

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