Sur ton cœur où j’ai posé mes armes
Je pose à mon tour mon torse serein.
Nous avons ainsi si tu y tiens
Le temps de verser quelques larmes ;
De se croquer la bouche d’un rire plein ;
Et de noyer nos corps
Dans un temps certain ;
Encore,
D’offrir aux maux qui nous mangent à la main,
Les traits de désirs inconnus,
Souvenus et
Tenant dans l’espace d’un matin.