Plus loin… la forêt
Laissait encore timidement… s’échapper
Les cris des animaux,
Qui m’éveillaient… au jour nouveau.
Les animaux viennent dans la forêt
Trouver le repos.
L’homme aujourd’hui fuit la nature
Pour trouver le vertige…
Ne comprenant plus la nature… qu’il a éloignée,
Ne maîtrisant plus la science… qu’il a engendrée,
L’homme oscille… se déchire,
Corps et âme anéantis.
Arbres aux multiples espèces,
Chacun, vous dispensez votre bienfait unique.
L’homme… blessé par la vie
Y trouve le suc… qui le fait revivre.
Arbres… des grands bois,
Remplis de légendes éternelles,
Aux hommes robotisés
Accordez le rêve, qui anime leur vie.
Arbres… au verbe superbe,
Témoins… de l’histoire des hommes,
Vous êtes gardiens… solennels et précieux
De la vie… pour les temps futurs.
Serge LAPISSE