Il est vrai que l’espoir fait vivre, aide à nous maintenir. Si je n’avais plus la possibilité de rêver, je finirais par mourir, cela équivaudrait à me tuer.
Tant qu’il reste de l’espoir, tant qu’il y a le rêve c’est que notre conscient désire un objectif pour notre vie.
Le jour où ce n’est plus le cas, lorsque l’avenir se borne à la seconde d’après, c’est à ce moment là que nous croisons la détresse, là, je n’oserai citer ce que contient ce vide extrême.
Le plus terrible c’est quand, d’un moment à l’autre, comme un volcan en éruption ou un volcan qui s’éteint, nous basculons d’un extrême à l’autre, sans un signe avant coureur.
Le palpitant qui s’affole, les jambes sans ressort, la fatigue qui s’installe sont autant de signes d’épuisement physique. Après un tel ravage, nous pouvons nous retrouver tels une loque. Il est toujours difficile de parler d’une période de dépression que l’on n’a pu contrôler, difficile aussi, de le cacher à notre entourage sensible à notre côté affectif, c’est une épreuve encore plus dure, et au fond de nous, nous affrontons souvent le chaos total.
Après la tempête, le calme inquiétant où l’on se réfugie dans un sommeil véritable seule fuite pour ne plus souffrir.
Ceux qui connaissent le déroulement de ces périodes de grosses turbulences savent qu’il vaut mieux ne pas s’approcher et rester très éloignés car c’est une nuée ardente qui dévale les pentes de nos vies et déboule telle une avalanche, ne laissant sur son chemin que désolation. L’être humain en ressort cassé souvent tel un pantin désarticulé.
Réflexions selon les saisons 1
Categories: