Au dessus de Cabrerets en longeant la vallée du Célé, en prenant la D13 qui rejoint Labastide Murat, j’ai découvert un endroit paradisiaque ; côté sauvage, désert, où aucun poteau électrique n’a été posé, la petite route, un ruisseau clair, La Sagne qui alimente la prairie imbibée de cette eau. D’un côté, plus abrupt, du buis à profusion et touffu où des lapins et des lièvres peuvent tranquillement vivre sans craindre aucun chasseur.
Le calme règne, il me semble qu’il y passe une voiture toutes les heures, les oiseaux se sentent chez eux dans ce paradis !
Sur le bas-côté,poussent des euphorbes sauvages. Des primevères appelées « coucous » se mélangent à des herbes folles, sans doute de fines graminées d’avril.
De temps en temps, on y trouve un chemin qui part à la dérobée et illumine nos yeux, et l’imagination fait apparaître certains coins de paradis pour batifoler entre des genévriers rabougris. Dés que le soleil chauffe, les essences de buis et de conifères donnent le ton sur la personnalité de ces lieux presque mystiques.
Un dédale naturel, oui encore naturel, où des cyclistes, amoureux de la nature, peuvent sillonner sans craindre de se faire renverser, ils peuvent faire trempette dans le frais ruisseau pour reprendre des forces quand « Frédéric » le soleil tape à qui mieux-mieux sur le cassis de ces intrépides aux gambettes musclées.
Pour ceux qui voudront connaître ce coin magique, un hôtel porte le nom du ruisseau. Et c’est à Cabrerets qu’il se confond avec les eaux du Célé. Mais avant celà, il court sur onze km deux cent près de Laborie commune de Carnac-Rouffiac où il prend sa source.