Accrochée au dais bleu tendu par l’aube tendre,
La lune me sourit et je crois bien entendre
Battre son cœur caché sous son galbe parfait
A l’heure où seul l’oiseau me chante le bienfait
Du plus grand des trésors : celui qu’est la Nature
Alors que l’homme, hélas, avec désinvolture,
Pille, dégrade, altère en ne pensant qu’au gain,
Celle qui sait offrir, avec chaque regain,
Les multiples beautés et sources d’allégresse
Qui font notre bonheur quand son âme les tresse !
© Johanne Hauber-Bieth (Cannes, 3 juillet 2015 – 05 h 37)