Un oiseau migrateur
S’est pendu au pylône
Était-ce un cygne noir
Était-ce une cigogne ?
Un vieux chasseur
Perché sur un pylône,
Voit passer des palombes
Les tirent et les plombent.
Un homme aux mains propres
Et à la tête haute,
A tiré dans le dos
D’un jeune comorien.
Il s’est permis ainsi
De lui ôter la vie,
Semant haine et peur
Laissant une mère en pleurs.
Au buffet de la vie
Certains ont gros appétit,
Ils voudraient chasse gardée
Et toute propriété.
La terre est à tout le monde
Et son fruit se partage,
Ne vivons donc plus
Sous le joug du servage.
Que tu sois jaune, noir ou blanc,
Chrétien, israélite ou musulman,
La vie est belle à partager
Dans la fraternité et l’amitié.
Texte publié dans l’anthologie du C.I.E.L.A. 2003