A Contre-Pied Éditions Poésies Il suffit parfois de…

Il suffit parfois de…

Briser les chaînes de l’oubli
Pour retrouver dans sa mémoire
Entre les boucles d’un faux pli
Les doux chants d’une belle histoire.

Se souvenir peut rendre heureux
Et souvent porter l’allégresse
Du temps où, vibrant amoureux,
L’on était lors plus que tendresse.

Dans l’herbe ne repoussant plus
Persiste parfois une rose
Qui, parfumant l’air tant et plus,
Sait rendre plus gai que morose !

Laisser les ombres de côté
Pour laisser régner la lumière
Caressant le cœur ballotté
Qui se morfond en sa chaumière.

© Johanne Hauber-Bieth (Cannes, 5 mai 2016)

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