Je meurs de toi
De ton absence
Et tu ne le sais pas.
Je meurs de toi
De tes silences,
Du vide de tes pas.
Je meurs de toi
Dans la souffrance,
D’un amour qui n’existe pas.
Je meurs de toi
En toute conscience,
Tu ne le sauras pas.
Je croise ton regard
Instant de délivrance,
Je remets à plus tard
Ce que je ne te dirai pas.
Je m’abandonne en toute conscience
Dans des draps qui ne t’appartiennent pas.
L’apocalypse est en chacun de nous
Et ça me terrifie parfois.
Car loin de toi je deviens fou,
J’attends la fin tu vois.
Je dessine le baiser si doux
Que je ne te donnerai pas.
Je meurs de toi
C’est ton indifférence
qui gèle mes pas
Je meurs de toi
Au-delà de la distance…
Je pense toujours à toi.
Jean-Luc Pageon
Ce texte a été publié dans ” Le Journal à Sajat ” N° 104 de mai 2016