Au bout de l’imaginaire
Quant mes pieds ne toucheront plus terre,
Quant j’aurai créé
Tout ce qui n’a pas encore existé.
Las d’avoir épuisé
Tous les possibles,
Je m’évaporerai
Dans un monde invisible.
Tout au bout de mes rêves
Quand j’aurai signé la trêve,
A l’heure où viendra la fin du parcours,
A cet instant le mot liberté prendra son cours.
Et quand, pris dans le tourbillon
Absorbé par la spirale qui mène à la mort,
Quant j’entendrai chanter anges et démons
Je me laisserai glisser sans aucun remords.