A Contre-Pied Éditions Concert/Musique Les 21emes Victoires de la Musique

Les 21emes Victoires de la Musique

Le 3 février 2014 , au Grand Théâtre de Provence à Aix en Provence, se sont tenues les 21emes Victoires de la Musique, avec l’Orchestre National de France, dirigé par Christian Jawi et les Choeurs de l’Opéra de Toulon et d’Avignon.


La soirée a débuté par la brillante exécution du Boléro de Ravel par l’Orchestre National de France.
Ensuite ce fut l’alternance entre des musiciens virtuoses et des chanteurs lyriques , révélations de l’année 2013.
Janine Janson , violoniste virtuose, interpréta avec brio le Concerto pour violon de Tchaïkovsky accompagné de l’O.N.F.
Stanislas de Barbeyrac , ténor , révélation lyrique, chanta dans un duo de Don Carlo de Verdi. Puis il reçut sa première Victoire de la Musique des mains de la cantatrice mezzo-soprano, Karine Deshayes : il faut dire que ce brillant jeune ténor n’est pas un inconnu du public bordelais , car , après avoir chanté au sein de la Maîtrise des Petits Chanteurs de Bordeaux,puis de l’Ensemble vocal d’Aquitaine et du Madrigal de Bordeaux sous la direction d’Eliane Lavail, il entama une carrière lyrique en 2008 au sein de l’Atelier Lyrique de l’Opéra National de Paris, fort des Premiers Prix remportés à des concours internationaux de chant. Le 15 décembre 2012 , il nous fit l’amitié de chanter en soliste dans le Requiem de Berlioz à la Patinoire de Bordeaux, pour le Jubilé d’Eliane Lavail.
Ensuite, nous avons eu le plaisir d’entendre un extrait des Contes d’Hoffmann d’Offenbach, par Valentine Lemercier, soprano et Maryse Laborit, alto, dans un duo romantique, « Belle nuit, ô nuit d’amour ».
Le violoniste , Némanya Radoulovic, exécuta avec brio le 24ème Caprice de Paganini, dans lequel on entend des pizzicati étonnants.D’ailleurs, il recevra la Victoire de la Musique en tant que soliste instrumental.
La soprano, Sabine Devielhe , chanta d’une voix merveilleuse, un air de la Flûte Enchantée de Mozart, « Vieni, spegavi, oh Dio », dans lequel elle montra son aisance dans les aigüs.
Edgar Moro interpréta au violoncelle la « Danse des Elfes » de Popper avec une grande virtuosité, et une agilité des doigts et de l’archer.
Le pianiste Fazil Say fit des improvisations sur le Rondo du Concerto pour piano n°3 de Beethoven.
Cette année, l’une des révélations soliste instrumental est le violoniste Adrian Lamarca qui a joué un extrait de Roméo et Juliette de Prokofiev , la « Danse des Chevaliers », accompagné par son frère au violoncelle.
Ensuite, Karine Deshayes montra le charme de sa voix de mezzo-soprano, dans les « segedillas », extrait de Carmen de Bizet.
Le pianiste Guillaume Vincent, révélation soliste instrumental, fit admirer la virtuosité de ses doigts dans le prélude n°5 de Rachmaninoff.
L’Orchestre National de France, créé en 1934 par un ministre des Postes, fête cette année son 80ème anniversaire. Sous la direction de Christian Jawi, il joue l’ouverture de Rouslan et Ludmila de Glinka, qui alterne les passages lents et rapides.
Le violoncelliste Camille Thomas, accompagné au piano par Béatrice Berrut, joue la Sérénade , un morceau très romantique extrait du « Chant du Cygne » de Schubert.
Le baryton Vincent Letexier chante un extrait de Tannhauser de Wagner, « Ode meine holder abenstern ».
La Victoire de la Musique pour la révélation soliste instrumental est attribuée à Adrian La Marca , alto, issu du Conservatoire d’Aix en Provence.
Le violoncelliste Gautier Capuçon joue un extrait du concerto pour violoncelle n°1 de Saint-Saëns .
Ensuite, l’Orchestre National de France joue une création d’une composition de Karol Beffa, « Into the dark », une musique douce et romantique avec des « piano » étonnants.
La Victoire du meilleur enregistrement de l’année est attribuée à Henri Dutilleux et à l’Orchestre de Radio-France pour l’ensemble des talents de Radio-France.
L’ensemble baroque Café Zimmermann interprète la Sarabande , extrait de la suite n°3 de Jean-Sébastien Bach.
La Victoire de l’artiste lyrique de l’année est attribuée à la soprano, Julie Fuch qui chante actuellement à l’Opéra de Zurich.
Nous avons ensuite le plaisir d’écouter la voix sublime du haute-contre Franco Faggioli dans un extrait de Rinaldo de Haëndel « Lascia chi piandar », accompagné de l’ensemble Café Zimmermann.
En conclusion, c’est une soirée musicale télévisée qui fera date par la qualité de la prestation des artistes, chanteurs et chanteuses lyriques, musiciens et musiciennes virtuoses, et compositeurs dont une œuvre a été jouée en création mondiale.

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